Un adolescent est reconduit chez lui par la police: c’est le cauchemar de bien des parents. Que va-t-il se passer ensuite? Comment peuvent-ils aider leur enfant face à la loi? Quelles sont les conséquences possibles?
Un adolescent soupçonné d’avoir commis une infraction criminelle n’est pas traité de la même façon qu’un adulte. La loi oblige les jeunes âgés de 12 à 17 ans à répondre de leurs actes, mais elle encourage leur réinsertion sociale. Elle favorise aussi l’engagement des parents tout au long du processus.
Des alternatives au procès
Selon la situation de l’adolescent et la gravité de l’infraction, différents scénarios sont possibles. Ils cherchent, autant que possible, à éviter le procès.
Les différents intervenants
Un adolescent n’est jamais seul face au système de justice. Durant tout le processus suivant son interpellation, il sera amené à rencontrer différents professionnels.
Le rôle du parent tout au long du processus
La loi prévoit que les parents soient informés des mesures prises ou des procédures intentées contre leur enfant. Les parents sont encouragés à l’accompagner dès son interpellation par les policiers ou s’il doit se présenter au tribunal.
La responsabilité du parent
Les parents ne peuvent pas être poursuivis au criminel parce que leur enfant est soupçonné d’avoir commis un crime, sauf dans de rares cas. Mais attention! Si l’enfant a causé des dommages, ils peuvent être poursuivis au civil et devoir payer pour réparer le tort qui a été causé.
Les conséquences pour l'adolescent
Les conséquences sur l’avenir en cas d’arrestation d’un adolescent ne sont pas les mêmes que pour un adulte. Une arrestation peut laisser des traces, mais pas pour toujours.
Publications et ressources
Conçu pour les intervenants jeunesse, ces outils offrent une vue d’ensemble de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents: les différentes suites possibles, les traces d’une infraction, les différents parcours…