Le party de bureau est une belle occasion d’accueillir le temps des Fêtes et de célébrer entre collègues. Mais même quand l’ambiance est à la fête, certains comportements restent interdits.
L’ambiance festive n’excuse rien
Le party de bureau reste un milieu de travail même si la fête se déroule après les heures régulières ou à l’extérieur du bureau. L’ambiance détendue ou encore l’alcool peuvent entrainer des comportements qui peuvent être considérés comme du harcèlement sexuel au travail.
Le harcèlement n’est pas forcément des attouchements. Ça peut aussi se manifester par des commentaires, des paroles ou des gestes qui ont un caractère sexuel: un rapprochement physique non désiré ou des remarques déplacées, par exemple.
Ces gestes sont considérés comme du harcèlement et sont interdits dans tout environnement de travail, party des fêtes ou non!
L’employeur a des obligations
L’employeur a l’obligation de prévenir ces comportements déplacés. Il ne doit pas les tolérer et doit prendre des mesures pour les faire cesser. Par exemple, il peut faire enquête sur ce qui s’est passé et donner une mesure disciplinaire aux personnes responsables du harcèlement.
Si vous croyez être victime
Si vous pensez avoir subi du harcèlement sexuel, vous pouvez d’abord vérifier auprès de votre employeur s’il existe une procédure pour régler ce genre de situation dans votre entreprise. Vous pouvez aussi vous informer auprès de votre syndicat si vous êtes syndiqué.
Des recours existent contre l’auteur du harcèlement ou même contre l’employeur. Informez-vous auprès de différents organismes pour y voir plus clair et savoir quelles options s’offrent à vous :
- Le Groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail de la province de Québec inc. (G.A.I.H.S.T.)
- La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
- La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
- La Commission canadienne des droits de la personne