4 droits finalement accordés aux femmes

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Le 8 mars est l’occasion de souligner l’évolution des droits des femmes à travers l’histoire. On parle beaucoup du droit de vote, accordé en 1940 aux Québécoises. Mais nos lois ont évolué aussi dans d’autres sphères de la société. Saurez-vous lesquelles?

Vrai ou faux?

Faux.

Même si c’était l’une des premières étapes menant à l’égalité des Canadiennes, ce droit s’est acquis progressivement. D’abord en Ontario en 1884, puis au Manitoba en 1900, la Loi sur les biens de la femme mariée accordait aux femmes mariées de ces provinces les mêmes droits juridiques que les hommes.

Les autres provinces et territoires ont timidement emboîté le pas. Ce n’est qu’en 1964, plus de 100 ans après l’Ontario, que le Québec modifie son Code civil en signant la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée. L’objectif était de corriger les injustices et accorder à la femme le droit de signer des contrats, d’être propriétaire ou d’exécuter un testament sans obtenir l’accord de son mari.

                                                                 

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Vrai.

L’objectif de la loi est de rectifier les écarts salariaux causés par la discrimination fondée sur le genre. Elle oblige entre autres les employeurs de 10 personnes ou plus à assurer l’équité salariale aux hommes et aux femmes pour un travail comparable. Cette loi est entrée en vigueur en 1997 au Québec. Depuis ce temps, l’écart salarial entre les hommes et les femmes a diminué de presque 8 %.

                                                                 

  • Le saviez-vous? L’une des premières grandes étapes vers l’égalité entre les hommes et les femmes en matière de main-d’œuvre au Canada a eu lieu en 1951. L’Ontario adopte alors deux lois : la Fair Employment Practices Act et la Female Employees Fair Renumeraction Act.

Faux.

Les femmes avaient accès aux études supérieures de droit dès 1911, notamment à l’Université McGill. Mais ce n’est que 30 ans plus tard, soit en 1941, qu’elles ont été légalement admises au Barreau. Une personne doit être admise au Barreau pour être autorisée à exercer la profession d’avocate ou d’avocat. Quinze ans après, en 1956, c’est au tour de la profession notariale d’accorder une place aux femmes au sein de leur ordre professionnel.

                                                                 

  • Faits saillants. En 2019, les femmes représentaient 2/3 de la profession notariale. Et, depuis 2014, les avocates sont elles aussi majoritaires dans la profession faisant du Barreau du Québec, le plus féminisé d’Amérique du Nord.

Vrai.

C’est en juin 1971 que les femmes ont pu faire partie d’un jury au Québec. Quelques semaines plus tôt, 7 militantes du Front de libération des Femmes du Québec ont organisé un coup d’éclat pour dénoncer cette interdiction. À cette époque, elle s’appliquait encore pour les femmes et les locataires au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador.

                                                                 

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