Comme c’est le cas pour la St-Jean, le 1er juillet tombe un samedi cette année. Mais peu importe la journée de la semaine, les travailleuses et les travailleurs ont droit à un congé ou à une indemnité.
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Bon à savoir Ces règles s’appliquent aux salariés visés par la Loi sur les normes du travail. Elles correspondent au minimum prévu par la loi. Il est possible que votre employeur vous offre des conditions plus avantageuses! |
À quoi avez-vous droit?
Si vous êtes habituellement en congé le samedi, votre employeur devra vous verser une indemnité ou vous offrir un congé une autre journée. Si votre employeur vous offre une journée de congé, vous devrez vous entendre avec celui-ci à propos de la date choisie.
Dans le cas où votre employeur décide de vous verser une indemnité, celle-ci équivaudra à une journée de salaire si vous n’avez pas été absente ou absent du travail au cours des quatre semaines précédentes.
Plus en détail, l’indemnité représente 1/20 du salaire gagné au cours des quatre semaines complètes de paie précédant la semaine du congé, donc précédant la semaine du 1er juillet. Votre employeur doit tenir compte des pourboires, mais pas des heures supplémentaires.
Pour les salariés payés en tout ou partie à la commission, l’indemnité équivaut plutôt à 1/60 du salaire gagné au cours des 12 semaines précédentes. Et si vous travaillez à temps partiel? Les règles sont les mêmes!
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail offre un outil pour calculer le montant auquel vous avez droit.
Si vous devez travailler le 1er juillet
Votre employeur peut vous demander de travailler durant un jour férié. Si c’est le cas, il devra vous payer pour les heures que vous faites. En plus, il devra vous donner une compensation. Votre employeur a alors le choix. Il peut :
- vous verser l’indemnité en argent décrite plus haut, ou
- vous donner un congé compensatoire d’une journée. Ce congé n’est pas un congé sans solde! Votre employeur devra vous verser un montant équivalent à l’indemnité en argent décrite plus haut pour cette journée. Le congé compensatoire doit être pris dans les trois semaines précédant ou suivant le 1er juillet où vous avez travaillé.
Attention! Pour avoir droit à cette indemnité ou ce congé compensatoire, vous ne devez pas vous être absenté, sans l’autorisation de votre employeur ou sans raison valable, le jour de travail précédant ni celui suivant le 1er juillet.