Cette année, l’Action de grâce sera le lundi 14 octobre. La plupart des personnes salariées bénéficieront d’un jour de congé payé, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Voici un aperçu de ce à quoi vous avez droit.
C’est en 1879 que le Parlement canadien a déclaré que l’Action de grâce serait un congé national. À l’origine, l’Action de grâce est une fête chrétienne célébrant l’abondance des récoltes. Si elle est fêtée le quatrième jeudi de novembre aux États-Unis, au Canada, l’Action de grâce est célébrée le deuxième lundi d’octobre. Ce ne fut pas toujours ainsi, mais cette date officiellement fixée en 1957 coïncide mieux avec la fin de récoltes d’un pays nordique!
Important! Les règles suivantes s’appliquent aux salariés visés par la Loi sur les normes du travail. |
Comme un jour de salaire
Un « jour férié » est une journée où l’on ne travaille pas, mais où l’on reçoit quand même de l’argent. Contrairement à ce que l’on peut croire, il ne s’agit pas d’un jour de salaire comme un autre, mais d’une compensation versée sous forme d’indemnité, calculée en fonction de certains critères. Pour la plupart des personnes qui travaillent à temps plein, c’est effectivement équivalent à un jour de salaire.
Attention! Pour avoir droit à l’indemnité, vous ne devez pas avoir été absente ou absent le jour de travail précédant ni celui suivant le 14 octobre, sans l’autorisation de votre employeur ou sans raison valable. |
Déjà en congé?
Si vous ne travaillez habituellement pas le lundi, vous avez tout de même droit à un congé payé d’une journée à une date que vous conviendrez avec votre employeur. En revanche, votre employeur peut vous remettre l’indemnité compensatoire prévue par la loi au lieu de vous accorder un congé pays. C’est le cas, que vous soyez à temps plein ou à temps partiel.
Si vous êtes en vacances, votre employeur doit vous verser l’indemnité ou vous offrir un congé compensatoire d’une journée à une date convenue entre vous ou fixée par une convention collective ou un décret.
Et si vous travaillez malgré tout?
Il est possible que votre domaine d’emploi ne vous laisse pas d’autre choix que de travailler ce lundi. Dans ce cas, votre employeur doit vous offrir une compensation. Il a le choix de vous proposer une indemnité ou un jour de congé payé. Ce congé devra être pris dans les trois semaines précédant ou suivant le jour férié, à moins qu’un délai soit fixé par une convention collective ou un décret.
Et, ces règles s’appliquent de la même façon si vous travaillez à temps partiel!