Être victime d’un crime sans le savoir : le danger des thérapies de conversion

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Connaissez-vous les thérapies de conversion? Ces interventions visent à changer ou réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle d’une personne qui n’est pas hétérosexuelle ou qui s’identifie différemment du sexe à la naissance. Elles sont considérées dangereuses et criminelles.

Quelle forme peut prendre une thérapie de conversion?

Une thérapie de conversion peut prendre plusieurs formes. Elle peut notamment être présentée comme un traitement médical, un service psychologique ou une pratique spirituelle ou religieuse. Elle peut donc être donnée par une personne du milieu de la santé, par un groupe religieux ou encore par un groupe d’entraide.

De nombreuses organisations professionnelles de la santé ont dénoncé ces pratiques et souligné les risques importants qu’elles posent pour les personnes qui les subissent.

Qui peut être accusé d’un crime?

La personne qui subit une thérapie de conversion ne commet pas un crime. Elle est considérée comme une personne victime, même si elle a suivi cette thérapie volontairement et de sa propre initiative.

Toute personne qui fait suivre une thérapie de conversion peut être accusée d’un crime. De plus, d’autres gestes entourant les thérapies de conversion peuvent mener à des accusations criminelles, par exemple :

  • faire en sorte qu’un enfant suive une thérapie de conversion dans un autre pays,
  • faire la publicité ou la promotion des thérapies de conversion,
  • tirer un profit, en argent ou autrement, d’une thérapie de conversion.

Une personne reconnue coupable pourrait recevoir une peine, comme une amende ou une peine de prison.

Différents recours existent

Une personne victime peut porter plainte à la police.

D’autres recours sont aussi possible. Par exemple, une victime peut entreprendre une poursuite devant un tribunal civil pour obtenir un dédommagement ou demander une indemnité au programme d’indemnisation des victimes d’acte criminel (IVAC).

Apprenez-en plus sur les droits et les recours des personnes victimes de thérapie de conversion dans notre article sur le sujet.