Que savez-vous de l’aide juridique?

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En 2022-2023, plus de 500 000 demandes d’aide juridique ont été déposées dans tout le Canada, dont plus du tiers au Québec. Connaissez-vous bien tous les aléas de l’aide juridique? Avec ce quiz, vous pourriez en apprendre beaucoup plus que vous le croyez.

Que savez-vous de l’aide juridique? (français)

L’aide juridique est réservée aux personnes qui reçoivent l’aide sociale.

Mauvaise réponse

Les personnes avec de faibles revenus et peu de liquidités (économies, placements…) peuvent aussi être admissibles à l’aide juridique. 

Par exemple, en 2024, une mère monoparentale avec deux enfants qui gagne 45 000 $ par année pourrait avoir droit à l’aide juridique.  

Bonne réponse

Les personnes avec de faibles revenus et peu de liquidités (économies, placements…) peuvent aussi être admissibles à l’aide juridique. 

Par exemple, en 2024, une mère monoparentale avec deux enfants qui gagne 45 000 $ par année pourrait avoir droit à l’aide juridique.  

Avec l’aide juridique, vous ne payez généralement rien.

Ça dépend

L’aide juridique est généralement gratuite. Toutefois, vous pourriez être admissible à l’aide juridique et quand même avoir à payer un certain montant pour y avoir droit. Tout dépend de votre revenu annuel. Le montant que vous avez à payer peut varier entre 100 $ et 800 $ et reste le même pour toute la durée de votre dossier.

En 2024, si vous êtes une personne seule qui gagne 28 000 $ par année, vous devriez débourser 100 $. Si votre revenu annuel est de 35 000 $, votre contribution serait plutôt de 500 $. 

Tous les recours ne peuvent pas être pris en charge par l’aide juridique.

Bonne réponse

Aucune aide juridique n’est disponible pour certains dossiers. 

Par exemple, si vous voulez poursuivre une personne pour diffamation, vous n’êtes pas admissible à l’aide juridique.

Vous ne pouvez pas non plus faire appel à l’aide juridique pour contester une contravention de stationnement.

Pour la liste des principaux dossiers pris en charge par l’aide juridique, vous pouvez consulter cette page

Mauvaise réponse

Aucune aide juridique n’est disponible pour certains dossiers. 

Par exemple, si vous voulez poursuivre une personne pour diffamation, vous n’êtes pas admissible à l’aide juridique.

Vous ne pouvez pas non plus faire appel à l’aide juridique pour contester une contravention de stationnement.

Pour la liste des principaux dossiers pris en charge par l’aide juridique, vous pouvez consulter cette page

L’aide juridique est réservée aux personnes majeures.

Mauvaise réponse

Les enfants sont aussi admissibles à l’aide juridique. Notamment, pour être défendus s’ils font face à des accusations criminelles à la Chambre de la jeunesse. Le rôle de l’avocat est alors d’accompagner l’enfant dans le processus et de s’assurer que ses intérêts sont protégés. 

Bonne réponse

Les enfants sont aussi admissibles à l’aide juridique. Notamment, pour être défendus s’ils font face à des accusations criminelles à la Chambre de la jeunesse. Le rôle de l’avocat est alors d’accompagner l’enfant dans le processus et de s’assurer que ses intérêts sont protégés. 

Seuls les avocats et les avocates peuvent accepter des mandats d’aide juridique.

Mauvaise réponse

Les notaires peuvent aussi accomplir des actes couverts par l’aide juridique.

C’est notamment le cas pour des dossiers de tutelle, de mandat de protection ou d’assistance.

Bonne réponse

Les notaires peuvent aussi accomplir des actes couverts par l’aide juridique.

C’est notamment le cas pour des dossiers de tutelle, de mandat de protection ou d’assistance.

Les juristes qui travaillent pour l’aide juridique ont moins de talent que celles et ceux dans les cabinets privés.

Mauvaise réponse

Les juristes de l’aide juridique ont autant de compétences que celles et ceux travaillant pour des cabinets privés. Pour beaucoup, travailler à l’aide juridique est avant tout une passion qui comporte un volet de travail social essentiel. 

Le mythe voulant que les équipes qui travaillent pour l’aide juridique soient constituées de juristes de « seconde classe » pour aider des citoyennes et citoyens de « seconde classe » est sans fondement.

Les juristes au Québec doivent obtenir un baccalauréat ou une licence en droit, ce qui nécessite trois ans d’études au minimum. Les juristes qui choisissent d’être avocates ou avocats doivent suivre une formation professionnelle intense, réussir l’examen du barreau et réaliser un stage en milieu professionnel. Pour leur part, les notaires doivent obtenir une maîtrise en droit notarial, réaliser un stage en milieu professionnel et réussir l’examen de l’ordre des notaires.

Les membres des deux ordres professionnels doivent aussi maintenir à jour leurs connaissances du droit et suivre 30 heures de formation continue à chaque deux ans, sans compter que leur profession est règlementée par leur ordre.  

Bonne réponse

Les juristes de l’aide juridique ont autant de compétences que celles et ceux travaillant pour des cabinets privés. Pour beaucoup, travailler à l’aide juridique est avant tout une passion qui comporte un volet de travail social essentiel. 

Le mythe voulant que les équipes qui travaillent pour l’aide juridique soient constituées de juristes de « seconde classe » pour aider des citoyennes et citoyens de « seconde classe » est sans fondement.

Les juristes au Québec doivent obtenir un baccalauréat ou une licence en droit, ce qui nécessite trois ans d’études au minimum. Les juristes qui choisissent d’être avocates ou avocats doivent suivre une formation professionnelle intense, réussir l’examen du barreau et réaliser un stage en milieu professionnel. Pour leur part, les notaires doivent obtenir une maîtrise en droit notarial, réaliser un stage en milieu professionnel et réussir l’examen de l’ordre des notaires.

Les membres des deux ordres professionnels doivent aussi maintenir à jour leurs connaissances du droit et suivre 30 heures de formation continue à chaque deux ans, sans compter que leur profession est règlementée par leur ordre.  

La Commission des services juridiques

Notre partenaire, la Commission des services juridiques, est l’organisme responsable d'appliquer la Loi sur l’aide juridique et sur la prestation de certains autres services juridiques au Québec. Elle s’assure que l’aide juridique est accessible à toute personne éligible qui en fait la demande.

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