Équipier indispensable d’un notaire ou d’un avocat, il est polyvalent. Il contribue à faire avancer les dossiers en accomplissant de nombreuses tâches.
Description
Le technicien juridique (la technicienne juridique, au féminin) est à l’avocat ce que l’infirmier est au médecin. C’est un équipier indispensable.
Personne de confiance, il peut faire des recherches, recueillir des informations et donner son avis sur un dossier… à un avocat, mais jamais à un client! En effet, il n’a pas le droit de donner des conseils juridiques ni de représenter quelqu’un devant un tribunal.
Le technicien est polyvalent. Sa formation technique lui permet d’accomplir toutes sortes de tâches utiles pour faire avancer les dossiers: mener des recherches approfondies, résumer des jugements ou des interrogatoires, etc. Son travail varie beaucoup selon qu’il est employé dans un petit cabinet ou au sein d’une grande entreprise.
On attend d’un technicien juridique les qualités suivantes:
- avoir le souci du détail. Il recherche des informations pointues. L’avocat ou le notaire doit pouvoir se fier à son travail.
- avoir de bonnes capacités de rédaction. Il rédige des documents juridiques qu’un juriste va ensuite réviser et utiliser.
- savoir analyser et résumer l’information. Il doit bien comprendre la loi et les jugements, et être capable d’identifier les informations pertinentes.
Le travail
Les tâches principales du technicien juridique
Elles sont différentes selon le type d’emploi qu’il occupe. En voici un aperçu:
- rédiger des ébauches de documents juridiques qu’un avocat finalisera ensuite;
- faire des recherches dans les lois, les jugements, les livres de droit et les registres, pour trouver des arguments destinés à convaincre un juge, par exemple;
- accomplir des tâches de secrétariat juridique, surtout lorsqu’il travaille dans un petit cabinet.
Le milieu de travail du technicien juridique
Les compétences du technicien juridique lui permettent de travailler dans une grande variété d’endroits. Il peut être employé dans un bureau d’avocats ou de notaires, un service de recherche juridique, une administration municipale ou gouvernementale, une grande entreprise, etc.
Une chose est sûre: il passe beaucoup de son temps à faire des recherches devant un ordinateur!
La formation
Pour devenir technicien juridique, il faut généralement obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques juridiques. Cette formation d’une durée de trois ans se donne en français et en anglais dans plusieurs établissements collégiaux du Québec, tant publics que privés. Elle permet aussi d’accéder à divers postes au sein des tribunaux, des organismes publics et des gouvernements.
Certains employeurs n’exigent pas ce diplôme et forment eux-mêmes leurs techniciens juridiques.
Le salaire
Le salaire d’un technicien juridique varie en fonction de son expérience, de ses responsabilités et du type d’employeur: entreprise, gouvernement, bureau d’avocats, etc.
Un débutant peut toucher environ 30 000 $ par année. Certains techniciens juridiques expérimentés œuvrant dans de grands cabinets de Montréal gagnent jusqu’à 90 000 $ par année.